« Nous ne sommes jamais aussi prisonniers que lorsque nous ignorons que nous sommes enfermés. » — David Foster Wallace

Je l’ai connu, vous l’avez probablement connu aussi — ce sentiment où l’on se sent figé, comme emprisonné et bloqué dans une situation donnée. Face à une décision, une relation, un contexte professionnel, familial, personnel, nous nous retrouvons paralysés. Tous les scénarios envisagés semblent mener à une impasse, et cette sensation est profondément troublante. Rester est douloureux, partir semble impossible. Se taire devient une forme de trahison intérieure, tandis que parler représente un risque que nous jugeons insupportable.

Dans les parcours d’accompagnement que je propose, je nomme ce phénomène « situation figée » ou « situation bloquée » – cette circonstance de vie particulière où notre énergie stagne inexorablement, où nos décisions restent suspendues dans un entre-deux inconfortable, et où l’avenir semble condamné à répéter indéfiniment le présent. Comme si, quelque part en nous, nous avions tiré le frein d’urgence sans même nous en rendre compte.

Mais que dissimulent réellement ces impasses qui parsèment notre parcours? Pourquoi certaines situations résistent-elles avec tant d’obstination à nos multiples tentatives de résolution? Et par quels chemins pouvons-nous reconquérir notre liberté d’action face à ce qui nous paraît désespérément insoluble?

Au fil des années d’accompagnement et à travers mon propre cheminement personnel, j’ai compris que ces situations bloquées ne sont pas de simples problèmes à résoudre, mais de véritables « pièges de l’âme » — des nœuds existentiels où se manifestent nos conflits de valeurs les plus profonds, nos antagonismes archaïques entre nos désirs les plus sincères et nos blessures les plus anciennes.

L’anatomie d’une situation bloquée

Une situation bloquée n’est que rarement un simple problème extérieur qui nous résisterait. J’ai observé, tant dans ma pratique de coaching et de thérapie (via la Clarification du mental, la Somatyic Experiencing, le NARM, l’hypnose Ericksonienne….) que dans ma vie personnelle, qu’elle constitue avant tout un nœud psychique complexe, une configuration singulière de notre être où diverses forces intérieures s’affrontent et se neutralisent mutuellement.

Le conflit intérieur comme source du blocage

Derrière chaque situation qui semble figée se cache invariablement un conflit intérieur non résolu. Autrement dit, nous ne sommes pas principalement bloqués par les circonstances externes, mais par cette guerre silencieuse qui se joue entre différentes instances de notre personnalité.

Je me souviens de Mathilde, une cliente directrice marketing, qui se sentait prisonnière d’un poste qui ne lui apportait plus d’épanouissement. Vue de l’extérieur, sa situation paraissait limpide : si elle était malheureuse, pourquoi ne démissionnait-elle pas simplement? En travaillant ensemble, nous avons découvert une réalité bien plus nuancée. Mathilde était profondément déchirée entre son aspiration à l’épanouissement professionnel et son besoin viscéral de sécurité financière. Une part d’elle-même rêvait d’autonomie et de créativité, tandis qu’une autre redoutait l’incertitude et appréhendait le jugement de son entourage. Ces forces contradictoires, d’intensité comparable, s’annihilaient réciproquement, engendrant cette immobilité caractéristique que je retrouve dans presque toutes les situations bloquées.

Le blocage comme compromis inconscient

Ce qui nous apparaît comme une paralysie subie représente souvent, paradoxalement, la solution optimale que notre système psychique a élaborée pour maintenir un équilibre précaire. L’immobilité devient ainsi un compromis sophistiqué, une « solution éthique inconsciente » face à des aspirations ou besoins fondamentalement antagonistes.

Considérons Thomas, incapable de mettre un terme à une relation amoureuse pourtant manifestement insatisfaisante. Son blocage constitue un compromis subtil entre son besoin d’authenticité et sa terreur de la solitude. Persister dans cette relation inconfortable lui évite d’affronter tant la culpabilité de blesser l’autre que l’angoisse de se retrouver seul. Son immobilité n’est nullement une faiblesse, mais une tentative ingénieuse de son système psychique pour résoudre une équation existentielle complexe.

Le labyrinthe intérieur

C’est pourquoi j’emploie volontiers la métaphore du « labyrinthe intérieur » pour évoquer ces situations bloquées. Nous sommes prisonniers non pas tant des circonstances extérieures que de notre propre architecture psychique. Nous avons nous-mêmes, à notre insu, édifié les murs de ce dédale dans lequel nous nous débattons.

Ce labyrinthe présente une structure fondamentalement paradoxale : plus nous luttons frontalement contre lui, plus nous renforçons les forces qui maintiennent notre immobilité. Chaque tentative de forcer une solution amplifie la résistance des parties de nous qui s’opposent au changement, créant ainsi une spirale infernale d’efforts vains et de frustrations croissantes.

Les racines profondes du blocage

Pour comprendre pleinement une situation bloquée, il est souvent nécessaire d’explorer ses racines qui plongent dans les profondeurs de notre histoire personnelle et relationnelle.

La dimension traumatique

Une proportion significative des situations bloquées trouve son origine dans des expériences traumatiques non résolues. Le trauma, qu’il soit évident ou subtil, génère des schémas de protection qui peuvent ultérieurement s’activer face à des situations évoquant, même de manière lointaine, l’expérience originelle.

Claire, par exemple, se trouve dans l’incapacité de s’engager dans une relation amoureuse pérenne malgré son désir authentique de fonder une famille. Son blocage s’enracine dans un abandon précoce qui a inscrit en elle la conviction inébranlable que l’attachement conduit inévitablement à la souffrance. Sa situation bloquée représente en réalité une tentative de son système nerveux de la protéger d’une blessure déjà éprouvée.

Comme le suggèrent certaines approches thérapeutiques telles que le NARM (NeuroAffective Relational Model) ou la Somatic Experiencing, ces blocages peuvent se manifester par des réponses émotionnelles et physiques qui échappent largement à notre contrôle conscient. Notre corps conserve la mémoire traumatique et réagit selon des schémas de protection établis bien avant que notre esprit conscient puisse y accéder.

Les croyances limitantes et les identités défensives

Nos situations bloquées s’ancrent également dans un réseau complexe de croyances limitantes et d’identités défensives construites au fil de notre parcours existentiel.

Marc, entrepreneur, se sent entravé dans le développement de son entreprise. En dépit de ses compétences indéniables et de sa vision stratégique claire, il recule systématiquement devant les opportunités d’expansion. Ce blocage s’enracine dans une croyance profondément ancrée selon laquelle « le succès attire inévitablement la jalousie et l’hostilité d’autrui ». Cette conviction, formée durant son enfance où ses réussites scolaires suscitaient régulièrement critiques et dénigrements, continue de gouverner ses choix professionnels à son insu.

Ces croyances ne constituent pas de simples idées, mais des structures psychiques complexes qui organisent fondamentalement notre expérience et notre perception du monde. Elles fonctionnent comme des filtres invisibles qui colorent notre réalité et restreignent considérablement notre champ des possibles.

La signification spirituelle des blocages : le chiasme de notre identité

Dans une perspective plus profonde, nos blocages possèdent une dimension spirituelle souvent négligée. Ils représentent ce que certaines traditions nomment un « chiasme » dans notre identité – ces points de croisement où les différentes dimensions de notre être semblent en contradiction mais révèlent en réalité des vérités essentielles sur notre nature profonde.

Les blocages comme messagers de l’inconscient

Ces situations apparemment insurmontables peuvent être interprétées comme des messages cryptés émanant de notre inconscient. Elles nous signalent des parties de nous-mêmes qui ont été refoulées, niées ou fragmentées au cours de notre développement. Loin d’être de simples obstacles, ces blocages deviennent alors de précieux indicateurs nous guidant vers une compréhension plus intégrale de notre être.

Dans cette perspective, le blocage de Mathilde dans sa situation professionnelle pourrait révéler une part d’elle-même – peut-être une créativité débridée ou une aspiration spirituelle – qui a été sacrifiée au profit d’une adaptation sociale valorisée. Son immobilité actuelle constituerait alors une invitation à reconnaître et réintégrer cette dimension négligée de son identité.

La récupération des parts d’âme

Les traditions chamaniques évoquent le concept de « récupération d’âme » pour décrire le processus de réintégration des parties de nous-mêmes qui ont été dissociées suite à des traumatismes ou des adaptations défensives. Nos blocages, dans cette optique, peuvent être compris comme des opportunités de reconquérir ces fragments épars de notre être.

Lorsque nous nous trouvons face à une situation bloquée récurrente, nous pouvons nous demander : quelle part de moi-même ai-je perdue ou abandonnée? Quelle qualité essentielle de mon être ai-je été contraint de sacrifier pour survivre ou m’adapter? Le blocage devient alors le point de départ d’un voyage initiatique vers la récupération de notre intégrité fondamentale.

Le processus d’individuation et l’intégration de l’ombre

Carl Gustav Jung a décrit sous le terme d' »individuation » ce processus psycho-spirituel par lequel nous intégrons progressivement les aspects inconscients de notre psyché – notamment l’ombre, ces qualités et potentialités que nous avons rejetées hors de notre conscience.

Nos situations bloquées peuvent être interprétées comme des manifestations de cette ombre qui cherche à être reconnue et intégrée. Le blocage professionnel de Marc, par exemple, pourrait signaler une ambition ou une puissance personnelle qu’il a appris à craindre et à réprimer. Son immobilité constituerait alors une invitation à réconcilier cette puissance avec les autres dimensions de sa personnalité.

Comme l’écrivait Jung : « On ne s’éclaire pas en imaginant des figures de lumière, mais en prenant conscience de l’obscurité. » Nos blocages, dans cette perspective, nous offrent précisément l’occasion de rencontrer ces zones d’ombre dont l’intégration est indispensable à notre plénitude.

La transformation alchimique

Dans la tradition alchimique, que Jung a abondamment étudiée, le processus de transformation implique nécessairement des phases de stagnation et de putréfaction (nigredo) avant que puisse émerger une substance plus noble. De même, nos situations bloquées peuvent être comprises comme ces phases alchimiques indispensables où les éléments contradictoires de notre être se décomposent avant de pouvoir se recombiner dans une synthèse supérieure.

Ce qui apparaît comme un blocage stérile constitue en réalité le creuset d’une transformation profonde. L’immobilité apparente dissimule un travail intérieur d’une grande intensité, comparable à la chrysalide qui semble inerte mais où s’opère la métamorphose du papillon.

Le processus de déblocage : reprendre son pouvoir intérieur

Face à une situation bloquée, la tentation est grande de rechercher une solution immédiate, une formule quasi magique qui résoudrait instantanément le problème extérieur. Mais le véritable travail commence par un changement radical de perspective : il ne s’agit pas tant de résoudre un problème externe que de transformer notre relation intérieure à cette situation.

La clarification : mettre en lumière l’invisible

La première étape consiste à clarifier ce qui se joue véritablement dans notre situation bloquée. Il s’agit de rendre visible l’invisible, de nommer avec précision les forces contradictoires qui nous habitent et nous immobilisent.

Cette clarification s’opère par un questionnement méthodique qui explore différentes facettes de notre expérience :

• Qu’est-ce qui nous a été retiré ou rendu inaccessible dans cette situation ?
• Qu’est-ce que nous jugeons ou critiquons intérieurement ?
• Qu’est-ce que nous retenons ou n’exprimons pas pleinement ?
• Qu’est-ce qui nous préoccupe ou nous inquiète profondément ?
• Avec quoi sommes-nous en désaccord fondamental ou à quoi nous opposons-nous ?

Ce processus d’interrogation nous permet d’établir une cartographie détaillée du territoire intérieur de notre blocage, d’identifier les différentes « voix » ou parties de nous-mêmes qui s’expriment dans cette situation.

Exercice pratique : Prenez un moment pour réfléchir à une situation bloquée significative dans votre existence. Sur une feuille, notez la situation en haut, puis répondez aux questions suivantes en laissant émerger les réponses spontanément, sans les censurer ni les juger :

• Qu’est-ce qui m’a été retiré dans cette situation précise ?
• Qu’est-ce qui m’a été rendu fondamentalement impossible ?
• Qu’est-ce que je juge ou critique intérieurement dans cette situation ?
• Qu’est-ce que je retiens ou n’exprime pas authentiquement ?
• Qu’est-ce qui m’inquiète véritablement au cœur de cette situation ?

Reconnaître nos choix inconscients

Une étape déterminante du déblocage consiste à reconnaître que notre immobilité actuelle n’est nullement le fruit du hasard ou d’une fatalité extérieure, mais résulte de choix inconscients que nous avons effectués pour préserver un équilibre psychique fondamental.

Sophie a ainsi réalisé que son incapacité persistante à quitter un environnement professionnel manifestement toxique ne provenait pas d’un manque d’opportunités externes, mais d’un choix inconscient de maintenir une identité de « victime résiliente » qui lui procurait reconnaissance sociale et sentiment de valeur personnelle. Cette prise de conscience, bien que douloureuse, s’est révélée profondément libératrice : en reconnaissant ce choix inconscient, elle a pu récupérer sa puissance en même temps que sa responsabilité, initier des choix plus conscients et alignés avec ses besoins authentiques.

Reconnaître ces choix ne vise nullement à nous culpabiliser, mais au contraire à nous réapproprier notre pouvoir fondamental d’action. Car si nous possédons la capacité de créer une situation bloquée par nos choix inconscients, nous détenons également le pouvoir de la transformer par des choix plus conscients et délibérés.

Réintégrer les parties en conflit

Le déblocage véritable implique généralement un travail d’intégration des parties de nous-mêmes qui s’affrontent. Il ne s’agit aucunement d’éliminer ou de faire taire l’une de ces parties au bénéfice de l’autre, mais d’instaurer un dialogue intérieur plus harmonieux entre ces différentes instances.

Une approche particulièrement féconde consiste précisément à donner voix à ces différentes parties de nous-mêmes, à leur permettre de s’exprimer pleinement afin qu’elles puissent être entendues et intégrées dans une vision plus globale et unifiée de notre être.

Exercice pratique : Identifiez les deux principales « voix » ou parties de vous-même qui s’opposent dans votre situation bloquée. Attribuez-leur un nom ou une identité significative (par exemple « le Protecteur » et « l’Aventurier »). Puis, accordez-vous le temps de rédiger une lettre exprimant le point de vue spécifique de chacune de ces parties, en explicitant ses préoccupations légitimes, ses besoins fondamentaux et ses intentions positives sous-jacentes. Lisez ensuite ces lettres à voix haute, en accueillant chaque partie avec bienveillance et compréhension profonde.

Changer de perspective : vers une vision plus englobante

Un déblocage profond nécessite fréquemment un changement radical de perspective, une capacité à appréhender notre situation sous un angle inédit qui transcende l’opposition apparemment irréductible entre nos différentes parties.

Alexandre, pris dans un conflit chronique avec son père, se sentait perpétuellement tiraillé entre son besoin légitime d’affirmation personnelle et son désir authentique de préserver le lien familial. Ce qui a finalement débloqué sa situation n’a pas été de trouver un compromis précaire entre ces forces antagonistes, mais d’accéder à une perspective plus englobante où il a pu reconnaître que son besoin d’affirmation et son désir de lien constituaient en réalité deux expressions d’un même besoin fondamental : être pleinement reconnu dans son authenticité.

Ce changement de perspective ne représente pas un simple exercice intellectuel, mais une véritable métamorphose de notre manière d’habiter existentiellement la situation. Il ouvre un espace où de nouvelles possibilités peuvent émerger, au-delà des alternatives réductrices que nous percevions initialement.

La dimension corporelle et énergétique du déblocage

Nos blocages ne sont pas exclusivement mentaux ou psychologiques ; ils s’inscrivent profondément dans notre corps et notre système nerveux. C’est pourquoi un travail de déblocage complet doit nécessairement intégrer la dimension somatique de notre expérience.

Reconnaître et libérer les réponses traumatiques figées

Comme l’ont démontré des approches thérapeutiques telles que le Somatic Experiencing, nos blocages correspondent fréquemment à des réponses traumatiques figées dans notre système nerveux. Ces réponses – fuite, combat, figement – qui n’ont pu s’accomplir pleinement lors de l’expérience traumatique demeurent « stockées » dans notre corps et peuvent être réactivées par des situations évoquant, même indirectement, l’expérience originelle.

Le travail corporel permet de libérer progressivement ces énergies captives, de compléter ces réponses inachevées et de restaurer la capacité naturelle de notre système nerveux à s’autoréguler efficacement.

Exercice pratique : Lorsque vous vous sentez bloqué dans une situation particulière, accordez-vous un moment pour porter une attention fine à vos sensations corporelles. Où percevez-vous de la tension, de la constriction, de la chaleur ou du froid? Sans chercher immédiatement à modifier ces sensations, observez-les avec une curiosité bienveillante. Puis, autorisez votre corps à effectuer les mouvements qui émergent spontanément, même s’ils semblent infimes ou insignifiants. Ces micro-mouvements peuvent constituer l’amorce d’une libération progressive de l’énergie bloquée.

Restaurer la joie et la fluidité énergétique

Nos blocages psychologiques s’accompagnent généralement de blocages énergétiques correspondants. L’énergie, au lieu de circuler librement dans notre système, se trouve emprisonnée dans des schémas répétitifs qui perpétuent la situation bloquée.

Des pratiques telles que la respiration consciente ou le rebirth, la méditation, le qi gong ou certaines formes spécifiques de yoga peuvent contribuer efficacement à restaurer cette fluidité énergétique fondamentale. Elles créent les conditions propices pour que l’énergie puisse à nouveau circuler librement, ouvrant ainsi de nouveaux canaux d’expression et d’action créative, nous redonnant accès à l’enthousiasme et à la joie naturelle d’agir.

L’accompagnement : un soutien inestimable pour le déblocage

Si le travail de déblocage peut s’initier par une exploration personnelle approfondie, il bénéficie souvent considérablement d’un accompagnement approprié. Certaines dimensions de nos blocages demeurent inaccessibles à notre conscience individuelle et nécessitent le miroir bienveillant d’un regard extérieur qualifié.

Un accompagnement individuel ou en groupe peut offrir :

• Un espace sécurisé pour explorer les dimensions cachées ou occultées de notre blocage
• Des outils spécifiques minutieusement adaptés à notre situation particulière
• Un soutien émotionnel précieux dans les moments de vulnérabilité que peut susciter ce travail en profondeur
• Une perspective extérieure éclairante qui nous aide à percevoir ce que nous ne pouvons discerner seuls

Des approches comme la clarification du mental, le NARM ou le Somatic Experiencing peuvent apporter un éclairage particulièrement précieux sur les dimensions psychologiques, relationnelles et corporelles de nos blocages les plus tenaces.

Au-delà du déblocage, la liberté retrouvée

Travailler sur nos situations bloquées ne constitue pas simplement une méthode pour résoudre des problèmes ponctuels. C’est un cheminement vers une liberté intérieure plus profonde, une capacité accrue à naviguer les complexités inhérentes à notre existence avec fluidité, créativité et sagesse incarnée.

Car au-delà du blocage spécifique que nous parvenons à transcender, c‘est notre relation fondamentale à l’adversité qui se transforme radicalement. Nous ne sommes plus prisonniers des schémas répétitifs qui nous maintiennent dans l’immobilité, mais devenons capables de danser avec les tensions et les contradictions intrinsèques à notre condition humaine.

Les situations bloquées se métamorphosent alors : d’impasses apparemment désespérantes, elles deviennent des invitations à une exploration plus profonde de notre être authentique, des occasions infiniment précieuses de transformation et d’évolution. Ce qui semblait constituer un piège inextricable se révèle être un portail vers une conscience plus vaste et une vie plus pleinement incarnée.

Comme l’exprimait avec une profonde justesse Carl Jung : « Ce à quoi vous résistez persiste. Ce que vous acceptez se transforme. » Dans l’acceptation intégrale de toutes les dimensions de notre blocage réside la clé véritable de notre libération.

Si cet article entre en résonance avec votre expérience personnelle et que vous souhaitez approfondir ce travail de déblocage, je vous invite chaleureusement à explorer les stages et séminaires intensifs « Qui suis-je ? » ainsi que les accompagnements individuels que je propose. Ensemble, nous pouvons créer l’espace propice et les conditions favorables pour transformer vos situations bloquées en opportunités fécondes de croissance et d’épanouissement authentique.

Pour des informations complémentaires, n’hésitez pas à me contacter directement ou à consulter la section « Accompagnements » de ce blog.